La dormeuse Quels secrets dans son coeur brûle ma jeune amie, Âme par le doux masque aspirant une fleur? De quels vains aliments sa naïve chaleur Fait ce rayonnement d'une femme endormie?
Souffle, songes, silence, invincible, accalmie, Tu triomphes, ô paix plus puissante qu'un pleur, Quand de ce plein sommeil l'onde grave et l'ampleur Conspirent sur le sein d'une telle ennemie.
Dormeuse, amas dore d'ombres et d'abandons, Ton repos redoutable est charge de tels dons, Ôbiche avec langueur longue auprès d'une grappe.
Que malgré l'âme absente, occupée aux enfers, Ta forme au ventre pur qu'un bras fluide drape, Veille; ta forme veille, et mes yeux sont ouverts
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