Vue

 

Si la plage penche, si

L'ombre sur l'oeil s'use et pleure

Si l'azur est lare, ainsi

Au sel des dents pure affleure

 

La vierge fumée où l'air

Que berce en soi puis expire

Vers l'eau debout d'une mer

Assoupie en son empire

 

Celle qui sans les ouir

Si la lèvre au vent remue

Se joue a évanouir

Mille mots vains où se mue

 

Sous l'humide éclair de dents

Le très doux feu du dedans.

 

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